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En 2017, moins de 1% des personnages au cinéma étaient LGBT+

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Un récent rapport de la Fondation Annenberg révèle que sur 4403 personnages, issus de 100 films mainstream américains en 2017, seulement 0,7% étaient LGBT+. Un chiffre révoltant qui n’a pas évolué depuis 2014.

Ils pourraient presque se compter sur les doigts d’une main. En 2017, selon une récente étude de la Fondation Annenberg, sur 4403 personnages, issus de 100 films mainstream américains, seulement 0,7% étaient LGBT+. Soit 31. Parmi eux : 16 gays, 9 lesbiennes et 6 bisexuel.le.s. Concernant les personnes transgenres, il n’y en avait tout simplement pas… Ce manque de représentation sur grand écran a également été pointé du doigt par la Gay & Lesbian Alliance Against Defamation (GLAAD), qui publie chaque année un rapport sur le sujet. Selon l’association, 28 personnages LGBT+ étaient présents dans 109 films des grands studios. En France, aucune étude de ce calibre n’a jamais été conduite…

Parmi les personnages LGBT+ montrés à l’écran, 67,7% étaient (sans surprise) blancs et 32,3% racisés. Seulement huit personnages étaient des adolescents et un seul était un parent. Les récents films à succès comme « Moonlight » et « Call Me By Your Name », qui pouvaient laissent croire à une représentation accrue des LGBT+ sur le grand écran, ne sont donc que de rares exceptions.

A LIRE AUSSI : Six films et séries à voir (ou à revoir) pour mieux comprendre les luttes LGBTQI+

Des chiffres constants depuis 2014

Le plus révoltant, dans cette étude, est que les chiffres n’ont pas vraiment évolué depuis 2014. En 2014, il y avait 4 personnages lesbiens, 12 gays et 5 bisexuels. En 2015, 7 lesbiens, 19 gays et 5 bisexuels. En 2016, 9 lesbiens, 36 gays et 6 bisexuels. Concernant les transgenres, il y en a eu un seul en 2015…

En outre, l’étude révèle aussi, plus généralement, le manque de personnages féminins dans le cinéma. En 2017, seulement 31,8% des personnages étaient des femmes contre 68,2% d’hommes. Les auteurs du rapport préconisent ainsi d’ajouter cinq personnages féminins chaque année dans chaque film, ce qui permettrait d’atteindre la quasi-parité en… 2020.

Crédit photo : capture d’écran YouTube.

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« On va secouer les consciences » : on a assisté au tournage de la saison 2 des « Engagés »

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La web-série « Les Engagés » revient à l’automne avec une deuxième saison qui s’annonce aussi forte que la première. Ovni dans le monde de la fiction, cette production de Studio 4 bouleverse en racontant les tribulations d’une association LGBT basée à Lyon. TÊTU a assisté au tournage. Moteur, action !

Lundi 9 juillet 2018, 12h00. Des éclats de voix se font entendre au sein du local du centre LGBTI de Lyon, rue des Capucins. Il accueille les équipes de la saison 2 des « Engagés », une série française qui propose une plongée dans le monde associatif LGBT lyonnais. Le téméraire Thibaut Giaccherini, interprété par Eric Pucheu, se fait passer un savon par la militante Murielle Leko et Laurent, l’avocat de l’association Le Point G, respectivement joué.e.s par Claudine Charreyre et Romain Ogereau. Sur le plateau, l’ambiance est chaleureuse. Des rires éclatent régulièrement entre chaque prise.

Si TÊTU n’a (malheureusement) pas le droit de vous raconter les nouvelles manipulations du facétieux Thibaut, nous pouvons, en tout cas, vous dire que l’intensité du jeu d’acteur d’Eric Pucheu est plutôt impressionnante dans la vraie vie. Et, détail important, sa moustache est toujours là.

Cette nouvelle fournée d’épisodes reprend un mois après les précédents. Et l’on peut vous confier qu’elle devrait tourner autour de la Marche des fiertés lyonnaise, dont le mot d’ordre est la transidentité. De nouveaux personnages viennent notamment étoffer le casting, comme Elijah, un homme trans joué par le youtubeur Adrián de la Vega.

« Le thème central de la saison 2 est moins celui de la transidentité que celui de la transphobie, y compris dans le milieu LGBT+. C’était important pour moi que l’on n’aborde pas le sujet de la transition avec le personnage d’Elijah. C’est juste un mec trans, il est très bien dans sa peau et tout va bien. Le seul problème, finalement, c’est le monde extérieur ! », nous explique le créateur de la série Sullivan Le Postec.

Un héros adopté par l’équipe

13h00. La scène tournée, les acteurs se rejoignent ensuite pour déjeuner. Des petits pois volent en même temps que les acteurs nous racontent, morts de rire, des anecdotes de tournage. Comme cette fois où Eric Pucheu a dû reproduire, seul, le bruit d’un bisou qu’on entendait mal. On vous laisse imaginer la scène.

Autour de l’équipe de la web-série, un jeune adolescent lyonnais de 15 ans, Alexy, capte notre attention. Quelques jours avant notre venue, il se trouvait dans une librairie juste à côté du centre LGBTI quand il a vu un garçon et son père se plaindre de ne pas pouvoir passer dans une rue, bloquée pour le tournage. Ils menaçaient de gâcher la prise. Ni une ni deux, il a bondi et remis les fauteurs de trouble à leur place. Depuis, il a été adopté par toute l’équipe.

Mais ce type de scène n’est pas unique en son genre : un autre soir, des insultes homophobes ont fusé et un voisin a même appelé la police car… plusieurs garçons s’embrassaient en bas de chez lui. L’équipe, soudée, ne se laisse pas atteindre par ces comportements déplacés. Elle sait qu’elle participe à une série de qualité, qui met en avant des histoires et des parcours invisibilisés dans les grandes séries.

Une saison plus politique

« Je trouve que cette saison est beaucoup plus intense. Pendant la Pride, c’était très fort ! Mais je ne sais pas trop quoi dire sans spoiler… », confie Adrián de la Vega.

« Ce qui est différent par rapport aux autres trans qu’on peut voir dans le cinéma, c’est qu’Elijah sait qui il est, poursuit-il. Les questionnements viennent des autres, comme d’Hicham, par exemple. Dans certaines séries, les rôles de trans sont parfois pédagogiques. Ils sont juste là pour expliquer ce qu’est la transidentité. Ils n’ont pas d’histoire. Là, il y en a vraiment une. »

La deuxième saison, selon les différents spoilers entendus, semble donc être beaucoup plus engagée que la première. « Dans la saison 1, on  pose les bases. On découvre les personnages, les militants de l’association, alors que dans la saison 2 on peut aller sur des thèmes plus politiques comme sur la transidentité ou la question migratoire », souligne ainsi Eric Pucheu.

« Ce qui est bien avec cette deuxième saison, c’est que Sullivan va là où on ne l’attend pas, abonde Pierre Cachia, qui joue Mickaël dans la web-série. Ça va dans toutes les directions. On sort de notre zone de confort et on va secouer les consciences avec des personnages comme Elijah, Kenza (une réfugiée) ou Mariah (une femme transgenre). Pendant le tournage, il y a une camaraderie qui est folle ! On sent qu’on est en train de construire quelque chose de fort. »

Mehdi Meskar, l’interprète de l’attachant Hicham Alaoui, explique que la saison 1 était « centrée sur la quête de soi », alors que la deuxième est plutôt « une quête pour comprendre qui est l’autre ». Son personnage « passe de l’adolescence au monde adulte et va essayer de trouver sa place dans la société », souligne le jeune homme d’origine italienne.

Un plan à trois audacieux

14H30. Le soleil tape fort, rue des Capucins. On est bien contents de rejoindre la fraîcheur de l’intérieur du Point G où sont réunis Denis D’Arcangelo, Claudine Charreyre et Romain Ogereau. Les trois militants sont alors interrompus par Mehdi Meskar et Adrián de la Vega qui entrent en trombe, après que le local a été vandalisé. Le célèbre youtubeur, qui n’a aucune expérience d’acteur, étonne avec un jeu franc et fort. Quant à Mehdi Meskar, il confirme son énorme potentiel dévoilé au cours de la saison 1.

Pendant que les acteurs refont la scène, Sullivan Le Postec, l’air malicieux, nous montre les plans tournés depuis le début du tournage, le 16 juin dernier. La série bénéficie incontestablement de l’expérience du réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, qui élève la qualité de la photographie. Sur l’ordinateur portable du créateur de la série, un plan à trois attire particulièrement notre attention… mais nous avons promis de ne rien dire sur l’identité des personnages. Suspens !

Ce genre de moments audacieux, ainsi que les intrigues progressistes qui ponctuent la série, mériteraient d’être diffusés également en prime time sur les chaînes de la TNT. Peut-être lors d’une saison 3 ?

Pour aider au financement de la saison 2 de la série, vous pouvez vous rendre sur leur cagnotte Proarti.

Crédits photos : Clément Boutin.

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Le réalisateur de « Moonlight », Barry Jenkins, dévoile la bande-annonce de son nouveau film

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C’est le retour de l’enfant prodige. Un an après avoir remporté l’Oscar du meilleur film pour « Moonlight », le réalisateur Barry Jenkins vient de dévoiler la première bande-annonce de son prochain film, « Si Beale Street pouvait parler ». Une adaptation du roman de l’écrivain noir et homosexuel James Baldwin.

En 2016, il nous a ému aux larmes avec « Moonlight », l’histoire émouvante d’un jeune noir se débattant avec son identité sexuelle dans un Miami rongé par les drogues et les violences. Au passage, le film a décroché trois oscars dont celui du meilleur film.

Le réalisateur américain revient avec l’adaptation d’un roman de James Baldwin publié en 1974. C’est d’ailleurs dans un tweet, rendant hommage au jour de la naissance de l’écrivain noir et homosexuel, compagnon de lutte de Martin Luther King et militant de la cause gay, que le cinéaste a dévoilé la première bande-annonce de son nouveau long-métrage au casting entièrement composé de comédiens et de comédiennes afro-américain.e.s :

« Pour moi, le 2 août sera toujours un jour où rendre hommage, alors voici… un avant-goût de ce qui va venir. Joyeux anniversaire Jimmy », a écrit le cinéaste sur son compte Twitter.

A lire aussi: Barry Jenkins, réalisateur de « Moonlight » : « Mon héros est pauvre, noir, gay… C’est ma vie »

« Si Beale Street pouvait parler » raconte une histoire d’amour dans le quartier de Harlem entre Tish (incarnée par la jeune comédienne Kiki Layne), une femme noire de 19 ans, et un sculpteur noir, Fonny (joué par Stephan James). Les deux amoureux attendent un premier enfant et doivent se marier quand Fonny est accusé de viol et jeté en prison. Leurs deux familles se lancent alors dans une quête de vérité pour prouver l’innocence du jeune homme.

L’héritage colossal de James Baldwin

Décidément, ces dernières années, le cinéma n’a de cesse de redécouvrir l’héritage colossal de James Baldwin. Les textes de l’écrivain américain, qui s’était réfugié en France pour fuir le racisme de son pays, ont servi de base à l’excellent documentaire de Raoul Peck, « I Am Not Your Negro », sorti en 2016. Le film avait d’ailleurs remporté le César du meilleur film documentaire en 2018.

A lire aussi: « I am not your negro » : l’histoire du racisme par l’écrivain gay James Baldwin

Pourtant de son vivant, l’écrivain, n’a pas entretenu de très bons rapports avec le cinéma. En 1968, Baldwin se lance dans un projet d’adaptation ciné du cultissime livre « L’Autobiographie de Malcolm X » d’Alex Haley, bouquin écrit en collaboration avec l’activiste de la cause noire assassiné trois ans plus tôt.

Mais contrarié par l’intervention intempestive des studios, Baldwin abandonna le projet en rase campagne et tourna définitivement le dos à Hollywood. Il nous tarde donc d’assister aux retrouvailles entre le septième art et l’écrivain de « La Chambre de Giovanni ». La sortie de « Si Beale Street pouvait parler » est annoncée pour cet automne aux Etats-Unis.

 

Crédit photo: capture écran bande-annonce/Youtube.

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Kristen Stewart et Chloë Sevigny en amantes troublantes dans la bande-annonce de « Lizzie »

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Les icônes queer Kristen Stewart et Chloë Sevigny partagent la tête d’affiche de « Lizzie », un thriller biographique haletant mettant en scène une liaison amoureuse entre leurs deux personnages.

1892 à Fall River, Massachusetts. La tension charnelle est on ne peut plus palpable. Kristen Stewart et Chloë Sevigny interprètent Bridget Sullivan et Lizzie Borden dans « Lizzie », réalisé par Craig William Macneill (The Boy). « Lizzie », thriller tiré d’une histoire vraie, revient sur la vie de Lizzie Borden, accusée du double meurtre, à la hache, d’Andrew et et Abby Borden, son père et sa belle-mère. Elle sera acquittée un an plus tard, grâce au témoignage de Bridget Sullivan, la femme de maison à ses côtés lors des faits.

Présenté en janvier dernier au festival de Sundance, le film, qui devrait sortir en salles à l’automne, promet le récit d’une histoire d’amour impossible. La bande-annonce seule est à l’image de la liaison née de la tension entre les amantes : bestiale et foudroyante.

« Je ne dirai rien »

Chloë Savigny meurtrière, et Kristen Stewart protectrice. Bridget Sullivan a-t-elle assisté et couvert, par amour, le meurtre d’Andrew et Abby Borden ? Le père de Lizzie venait-il de découvrir la liaison qu’entretenait sa fille et sa domestique ? Le film s’attachera certainement à lever les voiles sur les nombreux secrets des deux femmes : même si Lizzie Borden fut acquittée lors de son procès, la justice n’a toujours pas élucidé le mystère. En 1948, la police tentait une dernière fois de faire avouer Bridget Sullivan. Mais sur son lit de mort, le shérif trouve quatre mots griffonnés par l’ex-amante de Lizzie Borden : « Je ne dirai rien ».

Peu connue du grand public, l’affaire Lizzie Borden a cependant déjà fait l’objet d’adaptations littéraires et cinématographiques. Mais ces dernières n’ont jamais fait grand bruit. Cette fois, armée d’un casting excitant, la sortie de la bande-annonce n’a pas manqué de faire réagir les fans :

« Le film lesbien ‘Lizzie’ avec Kristen Stewart et Chloë Sevigny nous sauvera tous. »

En 1995, le monde du cinéma découvrait Chloë Sevigny dans le film « Kids », un drame de l’américain Larry Clark. Déclarée positive à un test VIH, l’adolescente se lance à la poursuite de celui qui lui a transmis le virus, avant qu’il ne contamine une autre fille. Quatre ans plus tard, elle brillait dans « Boys Don’t Cry », en interprétant Lana Tisdel, la petite amie d’un garçon transgenre.

Quant à Kristen Stewart, cela fait bientôt deux ans qu’elle partage sa vie avec la mannequin britannique Stella Maxwell. En 2017, elle lançait un message à Donald Trump dans le Saturday Night live : « Je suis tellement lesbienne, mec ! ». Vous avez dit queer ?

À LIRE AUSSI : Kristen Stewart : « Je ne pense pas que Trump me déteste, je pense qu’il était amoureux de mon ex »

Crédit photo : Bande-Annonce/Youtube.

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Lena Waithe va produire une série sur un personnage noir et queer pour HBO !

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La comédienne Lena Waithe prépare une série sur un personnage noir et gay pour la chaine HBO. C’est ce que vient d’annoncer le site de Variety. L’actrice, qui était récemment à l’affiche de « Ready Player One », co-produira la série avec le youtubeur noir et ouvertement homosexuel Kid Fury.

Lena Waithe est en mission pour rendre plus queer la télévision américaine ! Celle que beaucoup ont découvert dans son rôle dans « Master of None », la série de Netflix où elle jouait la meilleure pote lesbienne d’Aziz Ansari, ou plus récemment en hackeuse dans le film de Steven Spielberg, « Ready Player One », va produire une série basée sur un personnage noir et homosexuel pour HBO. C’est ce que nous apprend le site internet de Variety.

« Entre l’âge adulte et les responsabilités »

Pour ce nouveau projet, l’actrice de 34 ans, ouvertement lesbienne, s’est acoquinée avec un youtubeur, Kid Fury. Le vloggueur, lui aussi ouvertement gay, est devenu célèbre aux Etats-Unis, notamment grâce à son podcast ultra-queer « The Read ».

photo: @patrickneree styling: @stylegxd jacket: @domozillionaire

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Le show, dont chaque épisode durera 30 minutes (un format que les amateurs des séries « Girls » et de « Looking » connaissent bien) est présenté par la chaîne en ces termes :

« Une comédie à l’humour noire qui suivra les aventures de Greg, un garçon noir et gay de 20 ans, évoluant à New York entre l’âge adulte et les responsabilités tandis qu’il tente de faire face à une dépression clinique non diagnostiquée. »

On souhaite à ce nouveau show autant de succès que les dernières séries auxquelles la comédienne a participé : « This Is Us »« Dear White People » ou « Transparent ». Le moins qu’on puisse dire, c’est que la comédienne a du nez !

Deux autres projets en cours

Et ce n’est pas la seule série projet que Lena Waithe a sur le feu, puisque elle planche également sur deux autres projets. Pour la chaine TBS, la jeune femme travaille sur « Twenties », une série racontant la vie d’une femme noire et queer, basée sur le show qu’elle avait créé sur YouTube en 2009 : « Les personnes noires er queers ont été réduites aux rôles de bons potes du personnage principal. Il est temps pour nous de prendre le leadership ! » a-t-elle déclaré dans un communiqué. Waithe sera également la productrice exécutive de « THEM », une série d’anthologie et d’horreur bientôt diffusée sur Amazon Prime.

En mai dernier, Lena Waithe avait volé la vedette à toutes les stars présentes lors du fameux gala du Met en arborant une cape aux couleurs du drapeau LGBT.

Prideful.

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A lire aussi : Janelle Monae porte haut les couleurs LGBT au BET Awards !

 

Crédit photo : capture YouTube/The Wendy Williams Show.

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Le concours de l’Eurovision, trop « gay » pour la Turquie ?

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La Turquie boycotte l’Eurovision depuis 2012. Interrogé sur un éventuel retour de son pays dans la compétition, le président de la télévision publique turque a déclaré qu’il refuse de « diffuser en direct à 21h00, une heure où les enfants regardent la télévision, un Autrichien qui porte à la fois une barbe et une jupe, (…) et qui se dit à la fois homme et femme ». Vous avez dit « LGBTphobies » ?

L’Eurovision, trop gay pour la Turquie ? C’est ce que semble croire le président de la télévision publique turque TRT, Ibrahim Eren. Dans une récente interview, ce dernier a indiqué que son pays, qui boycotte la compétition internationale de chansons depuis 2012, ne participerait pas non plus à la prochaine édition du concours de l’Eurovision.

Motif ? La compétition serait inadaptée au jeune public, selon Ibrahim Eren : « Nous n’envisageons pas de participer à la compétition », a-t-il confié au quotidien Hürriyet. Avant d’ajouter:

« En tant que chaîne publique, nous ne pouvons diffuser en direct à 21h00, une heure où les enfants regardent la télévision, un Autrichien qui porte à la fois une barbe et une jupe, (…) et qui se dit à la fois homme et femme. »

« Quand cela sera corrigé, nous reviendrons à l’Eurovision »

Une référence directe à la drag queen autrichienne Conchita Wurst, gagnante du concours en 2014. « Nous l’avons dit à l’Union européenne de radio-télévision (UER), ‘vous avez dévié de vos valeurs’ », a poursuivi le président de la télévision publique turque. « Quand cela sera corrigé, nous reviendrons à l’Eurovision. »

A LIRE AUSSI : Conchita Wurst souhaite mettre fin aux clichés sur le VIH

L’édition 2019 de l’Eurovision doit se tenir en Israël, dont la représentante, Netta Barzilai, remporté la dernière compétition, en mai dernier.

En 2012, la télévision publique turque avait claqué la porte du concours de l’Eurovision, citant un audimat faible et sa désapprobation pour les règles de vote en vigueur qui, à ses yeux, n’accordaient pas une part suffisante au choix du public.

Déclin « moral » de la compétition

Autre blâme, la Turquie déplorait officiellement un système qui, depuis 2009, accordait systématiquement aux cinq principaux contributeurs financiers à l’événement (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie) une place en finale.

Mais selon de nombreux observateurs, la décision turque s’explique surtout par ce que les autorités islamo-conservatrices considèrent comme un déclin « moral » de la compétition. En effet, le retrait de la Turquie est intervenu après que la Suède, le pays hôte en 2013, a retransmis les images de deux danseurs suédois s’embrassant pendant les répétitions.

Positions homophobes

Le régime d’Ankara est connu pour ses positions homophobes. Chaque année, le gouvernement turque interdit et réprime violemment toutes tentatives de marche de fiertés à Istanbul. Cette année encore, 11 personnes ont été arrêtées.

A LIRE AUSSI : La Marche des fiertés d’Istanbul réprimée par les autorités

Crédit photo : capture YouTube. 

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Peggy Caserta, l’ancienne amante de Janis Joplin, sort de son silence

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A l’occasion de la sortie de ses mémoires, Peggy Caserta, l’ancien grand amour lesbien de Janis Joplin, est sortie de son silence. Accusée d’avoir influencé la rockstar dans la consommation d’héroïne, elle s’est expliquée dans une interview et nie en bloc toute implication dans la mort de l’égérie, il y a 48 ans.

4 octobre 1970. 14 jours après Jimi Hendrix, la rockeuse Janis Joplin, meurt d’une overdose à l’héroïne et fait son entrée dans le « club des 27 » – les artistes décédés à 27 ans. Longtemps suspectée de l’avoir entraînée dans la consommation d’héroïne, son amante, Peggy Caserta, est revenue sur sa relation amoureuse de quatre ans avec la chanteuse, dans un livre sorti le 1er août 2018, I Ran Into Some Trouble. Dans une interview donnée au site américain Vulturecette ex-junkie a affirmé que l’interprète de « Kozmic Blues » n’était pas morte d’une overdose. Celle que l’on surnomme Pearl aurait été clean depuis quelques temps, mais elle aurait malheureusement succombé à un moment de faiblesse, lorsqu’un dealer est venu apporter de l’héroïne à son amante.

« Elle a pris de l’héroïne et est tombée tout de suite après. Sa tête a heurté la table de nuit et son nez s’est cassé. Le sang est arrivé dans sa gorge ce qui lui a coupé la possibilité de respirer. Je suis sûre que le fait qu’elle ait eu de l’héroïne et d’autres choses dans son système nerveux, ne l’a pas aidée. »

Peggy Caserta, homosexuelle assumée

Désormais âgée de 77 ans, l’ancienne amante de Janis Joplin a dévoilé sa relation avec la chanteuse dans le livre « Going Down With Janis », publié en 1973. En se décrivant comme sa « partenaire de défonce », elle a été depuis accusée d’avoir causé la mort de l’icône. Mais pour cette retraitée, homosexuelle assumée bien avant de rencontrer la chanteuse à la voix rocailleuse, de telles accusations ont été proférées à cause de son orientation sexuelle.

« J’étais ouvertement lesbienne, un phénomène rare pour l’époque. Son groupe, son manager Albert Grossman et son tourneur John Cooke ont vraiment essayé de la protéger et de protéger son image, de ce ‘phénomène gay’. (…) On prenait de la drogue et j’étais facile à blâmer. Mais je n’étais pas la seule à prendre de l’héroïne avec elle, je ne suis pas responsable de sa mort. Je l’aimais. » 

Cette ancienne patronne d’une boutique de vêtements, a par ailleurs confié ne « pas croire » au fait que Janis Joplin était lesbienne : « Je n’ai jamais perçu Janis en tant que femme lesbienne. Elle était hétéro. Elle était sauvage. »

Crédit Photo : Creative Commons. 

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Ruby Rose choisie pour interpréter l’héroïne lesbienne Batwoman !

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La star d’Orange is The New Black et icône queer, Ruby Rose, interprètera Batwoman, seule superheroïne de l’univers DC Comics ouvertement lesbienne. Elle apparaîtra dans un épisode « crossover » de la saga diffusé sur la chaîne américaine CW en décembre prochain. Une série centrée sur son personnage serait en développement.

On aurait pas pu rêver mieux. Celle qui interprétait la – très sexy – prisonnière Stella Carlin dans la troisième saison d’Orange is The New Black, a été choisie par la chaîne américaine CW pour jouer Batwoman : une jeune femme lesbienne de confession juive, qui a, selon la chaîne, « une passion pour la justice sociale ». Le pitch, parfaitement adapté à l’actrice australienne, nous met l’eau à la bouche : Kane Kate (aka Batwoman)une lesbienne assumée et combattante de haut niveau, tentera de stopper la hausse de la criminalité de Gotham City.

Batwoman apparaîtra dans un épisode crossover – mélangeant les personnages de différents univers – des séries ArrowThe Flash et Supergirl de l’univers DC Comics en décembre 2018. Encore mieux, une série centrée sur la vie de Kane Kate est en développement pour être diffusée d’ici fin 2019 sur la chaîne américaine.

A LIRE AUSSI : La super-héroïne lesbienne Batwoman aura sa propre série télé !

Sur son compte Instagram, la star de 32 ans, s’est dite « heureuse et honorée » de voir un « rêve d’enfant » devenir réalité : « J’aurais tout donné pour voir ça à la télévision lorsque j’étais une jeune membre de la communauté LGBT et que je ne me sentais jamais représentée, seule et différente ».

Un choix « trop facile » ?

La chaîne américaine tient une partie de ses engagements avec le choix de caster pour ce personnage, présenté comme lesbien depuis 2006, une actrice de la communauté LGBT+. L’artiste qui est aussi DJ et mannequin, a revendique être genderfluid et lesbienne. Pourtant, certains internautes se sont élevés contre un choix qu’ils jugent « trop facile », regrettant le fait de ne pas avoir plutôt sélectionné un jeune talent encore méconnu.

Du côté production, la série est plutôt (très) LGBT-friendly puisque deux des producteurs exécutifs et scénaristes, Greg Berlanti (producteur de Love, Simon) et Caroline Dries, sont ouvertement homosexuels.

Batwoman est apparue pour la première fois en 1954 dans l’univers DC Comics, dans le but de dissiper les rumeurs sur l’homosexualité de Batman. C’est dans une BD sortie en 2006, que l’on a appris qu’elle était lesbienne. La maison d’édition américaine avait alors expliqué vouloir « une meilleure représentation de la diversité sociale ». 

Crédit Photo : compte Tnstagram de Ruby Rose. 

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Une lettre ouverte appelle Hollywood à une meilleure représentation des personnes trans’

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48 organisations et associations cinématographiques américaines ont signé, le 7 août, une lettre ouverte appelant Hollywood à une meilleure représentation des professionnels transgenres et non-binaires dans le cinéma.

Dans une lettre ouverte publiée le 7 août sur le site américain Variety, 48 organisations et associations cinématographiques américaines appellent Hollywood et le monde du cinéma à une inclusion totale des personnes transgenres et non-binaires. Tant à l’écran que dans les processus créatifs conduisant à la création des films et des séries. Cette tribune a été rédigée à l’initiative de deux associations militantes pour une meilleure représentation des catégories marginalisées à Hollywood : GLAAD, dénonçant les discriminations et autres attaques subies par les personnes LGBT+ au sein des médias, et 50/50 by 2020, une organisation oeuvrant pour une équité parfaite à Hollywood d’ici 2020.

« Aux États-Unis, 80% des personnes déclarent ne connaître aucune personne trans’, ni dans leur famille, ni sur leur lieu de travail, ni à l’école. C’est là qu’Hollywood entre en jeu. Hollywood raconte les histoires qui aident les gens à comprendre comment se sentir vis-à-vis d’eux-mêmes, mais aussi vis-à-vis de ceux qui les entourent (…) Nous vivons une révolution culturelle sans précédent – un moment où nous pouvons demander à Hollywood d’utiliser son pouvoir pour améliorer la vie des personnes trans’, tout en changeant la compréhension américaine à l’égard de leur identité. »

Ce soutien sans précédent de la part des associations partenaires intervient notamment à la suite d’une controverse ayant agité le monde du cinéma il y a quelques semaines : dans « Rub & Tug », le prochain film de Rupert Sanders, Scarlett Johansson devait interpréter le rôle d’un homme transgenre. De quoi provoquer un véritable tollé parmi les personnes trans’, qui dénoncent une invisibilisation de leur communauté. L’actrice y avait finalement renoncé.

À LIRE AUSSI : Scarlett Johansson renonce à incarner un homme transgenre dans « Rub and Tug »

Faire évoluer les représentations pour faire évoluer les mentalités

Chaque signataire a conscience de l’impact qu’Hollywood et les médias mainstream ont sur l’imaginaire représentatif du grand public. Parmi eux figurent certaines des plus grandes agences de casting du pays, comme la Casting Society of America. Les sociétés de productions de Shonda Rhimes, JJ Abrams et Norman Lear ont également apporté leur soutien.

« Nous savons que des productions comme ‘Ellen’, ‘Will & Grace‘, ‘Brokeback Mountain’, ‘Milk’ et ‘Moonlight‘ ont aidé à éliminer les stéréotypes sur les gays et les lesbiennes. Les femmes, les personnes de couleur, les personnes handicapées et divers groupes confessionnels ont clairement fait savoir qu’ils souhaitaient voir des histoires plus authentiques sur leur vie dans les films et les séries. Et bien les transgenres ressentent la même chose. »

Dès la publication de la lettre dans Variety, Laverne Cox, actrice transgenre et star de la série Orange is the new black, s’est empressée de réagir sur les réseaux sociaux : « Les rédacteurs de cette lettre pensent que la société a atteint un pallier, où les personnes trans’ peuvent demander à Hollywood d’utiliser son pouvoir pour améliorer leurs vies. Nous voulons vous aider à raconter nos histoires et nous avons besoin de votre aide pour le faire », a-t-elle tweeté.

Aujourd’hui, le cinéma et la télévision peinent toujours à confier des grands rôles à des acteurs et actrices trans’. La situation est tout aussi problématique pour les professionnels de l’ombre, qui n’oeuvrent pas sur les écrans mais dans les équipes de production et de scénarisation. Même si Hollywood entend faire changer la donne, il est clair que les professionnels transgenres et non-binaires sont encore sous-représentés dans le milieu.

À LIRE AUSSI : Six personnages transgenres joués par des acteurs et actrices trans (comme quoi, c’est possible !)

 

Crédit photo : Captures d’écran/Wikimedia Commons.

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Vous aimez la série « Orange is the new black » ? Vous allez adorer « Wentworth » !

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Inspirée d’une série des années 1980, Wentworth dépeint le quotidien de femmes en prison, rythmé par les luttes de pouvoir intestines et la violence. Un pitch qui n’est certes pas sans rappeler celui d’Orange is the new black, dont la saison 6 vient de sortir, pour un résultat totalement différent. TÊTU vous donne 5 bonnes raisons de « binger » cette série australienne sans plus attendre !

Les portes claquent, les barreaux s’ouvrent, les couleurs sont ternes. Bea Smith (interprétée par Danielle Cormack), condamnée pour avoir tenté de tuer un mari qui la frappait et la violait, pénètre dans le dédale des couloirs de la prison Wentworth. En ouvrant la porte de sa cellule, la prisonnière tombe sur deux jeunes femmes en train de faire l’amour : « La cellule est toute à toi », lui dit l’une des deux dans un rire, avant de poursuivre : « Bah quoi ? T’aimes regarder, non ? ». Puis de préciser dans un geste très suggestif : « On vient juste de commencer ». Le ton est donné !

Wentworth raconte le quotidien de femmes enfermées dans un pénitencier australien. Au premier abord, pas de grandes différences avec Orange is the New Black, l’autre série sur les femmes en prison, dont la saison 6 vient de sortir. Même sujet (les femmes détenues), mêmes problématiques (les luttes de pouvoir, les relations entre les femmes et le personnel administratif, la violence), mais dans l’exécution, les deux séries n’ont pas grand chose en commun.

Wentworth n’est pas un soap, mais un drame psychologique sombre et violent, un cocktail explosif au réalisme surprenant, définitivement féministe. TÊTU a déniché 5 bonnes raisons de « binger » cette série sans attendre :

1. Des personnages LBT+ carrément badass

Malgré l’ambiance claustrophobe de Wentworth, voilà une série dramatique où ce n’est pas un drame d’être lesbienne, au contraire ! On ne peut s’empêcher de rire lorsque la belle Franky Doyle (Nicole Da Silva), leader des détenues et dragueuse de meufs invétérée, se décrit comme « vagitarienne ». Tatouée, sportive au sourire ravageur, elle nous rappelle « Shane », personnage mythique de la série lesbienne The L Word, notamment dans les scènes les plus torrides.

La série évolue aussi autour du lent coming-out de Bea. En prison, la sexualité de la jeune femme va se révéler. Si elle refoule longtemps ses désirs et ses sentiments amoureux, elle s’abandonnera (pour notre plus grand plaisir) à l’acceptation de soi. 

Dommage que l’histoire survole trop superficiellement les problématiques liées aux identités de genre, à travers le personnage de Maxine, une femme trans’ au parcours difficile, jouée (malheureusement) par un homme cisgenre (l’acteur Otto Socratis). Un rôle qui aurait mérité un traitement plus développé.

2. Une série féministe

« Vous n’êtes qu’une prisonnière, vous n’êtes rien, vous n’avez aucun droit », peut-on entendre dès la première saison. La série montre parfaitement comment la prison réduit la vie des détenues au néant. Pourtant, dans cet environnement fermé et hostile, des femmes de tous horizons, riches, pauvres, noires, hispaniques, trafiquantes de drogue ou meurtrières, vont tisser de véritables liens.

La série explore tout un panel de relations entre ces femmes. Souvent sororales (l’équivalent féminin de « fraternelles »), comme celle entre Franky et sa « femme de main » surnommée « Boomer » – l’un des personnages les plus attachant de la série. Ou parfois même maternelles, comme celle qui liera Lizzie (Celia Ireland) et Doreen (Shareena Clanton), personnage issu de la communauté aborigène. Mais ce sont bien les relations amoureuses qui sous-tendent la série. Certaines se développeront même entre détenues et gardiennes, transgressant ainsi les règles les plus élémentaires de l’univers carcéral, pour notre plus grand bonheur.

La société qui se dessine à l’intérieur des murs épais de ce pénitencier est en fait une gynocratie : une fois n’est pas coutume, ce sont les femmes qui détiennent ici le pouvoir. Qu’elles soient prisonnières, ou membres du personnel administratif. D’ailleurs l’institution est dirigée par une femme. Contrairement à Orange is the New Black, les hommes membres du personnel sont toujours relayés au second plan.

Wentworth passe donc haut la main le fameux test de Bechdel, qui permet de mettre en évidence la sous-représentation des personnages féminins dans une œuvre de fiction. Et le patriarcat n’est plus qu’un lointain souvenir !

3. L’humanité des héroïnes

Si Orange is the New Black mise trop souvent sur le côté glamour (typiquement avec les personnages de Piper Chapman et Alex Vause), les personnages de Wentworth, eux, tranchent pour leur aspect « brut de décoffrage ». Psychologiquement ou physiquement, ces héroïnes nous ressemblent. Elles sont parfois vulgaires, honteuses ou attendrissantes, mais toujours présentées dans une féminité plurielle et sans artifices : leur corps sont abîmés, massifs ou musclés.

Les surveillants pénitentiaires sont, eux aussi, « condamnés » à vivre dans l’enceinte de la prison. Et certaines relations entre le personnel et les prisonnières prendront des tournures surprenantes. Comme celle qui naitra entre Kaz (Tally MacIntosh), une féministe condamnée pour terrorisme, et Jackson (Robbie Magasiva), un gardien de la paix, macho, qui va, peu à peu, revoir sa copie au contact de la détenue.

4. Le réalisme des scènes de violence

Âmes sensibles s’abstenir. Ici, l’objet le plus anodin peut potentiellement devenir une arme mortelle : la brosse à dent en plastique que l’on taille en couteau tranchant, la presse à repasser transformée en instrument de torture et la machine à coudre… 

Dès le premier épisode, la violence est partout. Dans la cour, les couteaux passent de main en main et les regards noirs se croisent. Une véritable guerre éclatera même au beau milieu du terrain de basket. A la violence s’ajoute la paranoïa. À tout moment, n’importe qui peut frapper, empoisonner, ou manœuvrer pour arriver à ses fins. Une agressivité abondante qui, là encore, tranche avec OITNB.

Pour les scénaristes, cette « ultra-violence » est une mine d’or, puisqu’elle est aussi une source de rebondissements, forçant le téléspectateur à constamment rester sur ses gardes.

5. Le scénario, un cocktail explosif

Pour échapper à la lassitude qui pourrait gagner ce huit-clos, les scénaristes manient à la perfection l’art du cliffhanger et renouvellent régulièrement le casting. Contrairement à OITNB, plus lumineuse, et qui néglige parfois certains de ses personnages, Wentworth explore les recoins les plus sombres du pénitencier et de chaque membre de la prison. Offrant une version plus réaliste mais tout aussi réussie que le show de Netflix.

Crédit photo : capture d’écran site internet de Foxtel. 

À voir sur la chaîne australienne Foxtel, Netflix US et Netflix Canada.

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